Depuis le début de notre aventure à Kerboluc, nous visons l'autonomie en énergie et en alimentaire. Le coté énergie c'est Jacques. Moi, c'est plutôt le coté alimentaire avec le jardin.
Pour le fond du terrain, nous avons déjà envisagé des moutons, mais ce n'est pas pour tout de suite. Depuis de nombreuses années, je parlais de poules pour évacuer les déchets de cuisine et accessoirement pour avoir de bons œufs frais (dont Jacques raffole !!!).
Pour la St Valentin, il a fini par dire oui pour les poules. De là a suivi toute une réflexion sur le poulailler...
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Personne ne semble avoir trouvé à quoi correspondent les dates données dans un article précédent :
- 24 novembre 2015 : découverte du premier foyer de grippe aviaire dans une basse-cour de Biras (près de Périgueux),
- 29 novembre 2015 : puis un deuxième cas à Saint-Paul-la-Roche (élevage de canards) (commune à côté de chez nous).
L'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) rappelle également que le virus de la grippe aviaire n'est pas "transmissible à l'homme par la consommation de viande, oeufs, ou tout autre produit alimentaire".
Le ministère de l'Agriculture a procèdé à l'abattage de l'ensemble des animaux des élevages concernés.
Le dernier cas de grippe aviaire en France remonte à 2007.
- 5 avril 2016 : arrivée de nos trois poulettes
- 18 avril 2016 et 16 mai 2016 : Grippe aviaire en Dordogne : huit mesures spécifiques pour les basses-cours des particuliers
Le préfet a écrit à tous les maires du département pour qu'ils recensent les basses-cours des particuliers et aident à sensibiliser ceux-ci aux mesures sanitaires indispensables pour éradiquer le virus
. Plus de quatre mois plus tard, la Dordogne, comme les autres départements du Sud-Ouest touchés, se prépare à un vaste plan d'éradication. Cela concerne tous les élevages dédiés à la commercialisation des volailles, mais aussi les particuliers détenteurs de volatiles. Pour ceux-ci, il n'est pas envisagé de vide sanitaire - celui-ci débutera le 18 avril et durera jusqu'au 16 mai - comme pour les éleveurs professionnels, mais des mesures de biosécurité sérieuses doivent cependant être prises.
Il est donc exigé des particuliers détenant un ou des volatiles, poules, dindes, perdrix, faisans, pintades, canards et oies, les mesures suivantes :
1. Confiner les bêtes
Soit en les enfermant dans un bâtiment dédié, soit à l'air libre, mais sur un petit périmètre clôturé et couvert par un filet pour qu'aucun oiseau sauvage ne puisse se poser.
2. Ne pas introduire de nouveaux palmipèdes
Et ce entre le 18 avril et le 16 mai. Il est même conseillé d'abattre dès le 18 avril ceux qui sont déjà en place car canards et oies étant les plus résistants au virus, ils peuvent continuer à le propager sans signe apparent.
3. Limiter l'accès à la basse-cour
Les seules personnes chargées de sa gestion pourront accéder à la basse-cour. Il faut aussi interdire l'accès aux animaux domestiques (chiens, chats ou autre).
4. Porter des bottes et des vêtements dédiés
Il faut utiliser des bottes et des vêtements réservés à cet usage, à mettre avant de pénétrer dans la basse-cour et à laisser à proximité en sortant. Et les laver régulièrement à l'eau chaude et au détergent. L'enjeu étant d'éviter au maximum tout transport de fiente, cela concerne donc aussi les véhicules et les outils.
5. Protéger les aliments et l'eau
Il faut protéger dans un abri les aliments et les distribuer avec l'eau dans un lieu non accessible aux oiseaux sauvages.
6. Stocker le compost
En cas de compost nourri par le fumier et les fientes, il est impératif de le stocker à proximité de la basse-cour dans un endroit surveillé et surtout de ne pas le transporter ou l'épandre avant une période de deux mois.
7. Veiller au nettoyage
Il ne faut jamais utiliser d'eau de surface (mare, ruisseau, pluie collectée) pour le nettoyage de l'élevage.
8. Signaler toute mortalité suspecte
Il est demandé de signaler toute mortalité à la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection sociale, au 05 53 03 65 00, ou à son vétérinaire. Il faut isoler le ou les cadavres pour éviter tout contact avec les autres animaux. Et changer impérativement la litière où a séjourné le cadavre.
Responsabilité individuelle, démarche collective
Ces mesures qui relèvent pour la plupart de l'hygiène élémentaire et du bon sens devraient permettre, si chaque propriétaire de basse-cour les respecte, d'assurer le redémarrage de la filière dès la mi-mai dans des conditions saines. Toute entrave, en revanche, risque, surtout en cas de nouveau cas de grippe aviaire, de le retarder. Il va de soi que des contrôles et prélèvements vont être réalisés pour s'assurer du respect et de l'efficacité du plan qui repose cependant essentiellement sur le sens civique de chacun.