Avant de recevoir une lettre anonyme, je précise que les informations ne peuvent précéder les évènements, et suite à l'évolution de la loi SCRIVNER il ne nous est plus possible de mettre en ligne des informations de KERBOLUC avant ce délai minimum. (La personne concernée par cette phrase se reconnaitra !!! Pour tous les autres, rassurez vous c'est un ami, ne vous faites aucun soucis, il n'y a pas de problème)
Une des raison de notre silence est du à une tradition qui perdure ici. Avant d'aller plus loin, je vous invite à suivre l'évolution de notre projet sur des diaporamas en allant sur le site de kerboluc.fr, http://www.kerboluc.fr/Galerie-photos.htm .
Suite aux dernières élections municipales, nous avons eu de nombreuses journées occupées par la plantation des "mai" . Le premier a été celui de la municipalité.
J'ai oublié de vous dire qu'étant bien intrégrés dans cette nouvelle commune, Jacques a été sollicité pour entrer dans l'équipe municipale. N'ayant qu'une seule liste, tout le monde est passé, Jacques n'est que conseiller pour pouvoir se garder du temps pour notre projet : la construction de notre maison.
Depuis le début mai, nous avons eu la "plantation d'un mai" chez le maire et chez chaques nouvels adjoints ou conseillers, le dernier à lieu le 5 juillet . Chez nous, ce fut le 11 mai, par un temps très pluvieux.
Cette tradition a le mérite de permettre à l'équipe municipale d'apprendre à se connaitre, heureusement qu'ils ne sont que 11 !!!
"La Tradition du Mai
En Périgord, comme dans toutes les régions de France, les traditions sont nombreuses. la Fête du Mai représente le maintien du culte rendu à l'arbre sacré.
Même si cette tradition a plusieurs fois failli disparaître, elle a traversé les siècles. Peut être n'est-elle plus en vogue autant que par le passé, mais elle subsiste dans un grand nombre de villages.
Charlemagne fut le premier à exiger que cesse ce culte des arbres, mais l'Église ne fut pas en reste, tentant d'interdire ces fêtes païennes qui faisaient de l'ombre à la propagation de la Foi chrétienne.
La fête du 1er mai est aujourd'hui la fête du travail. Il n'est pas surprenant que, pendant des siècles, la vie paysanne étant primordiale, elle ait été celle de la célébration du printemps. C'est ce jour-là que l'on plantait avec faste l'arbre du Mai, symbole de la jeunesse et de la fécondité, lié au culte de la nature : chez les Grecs et les Romains, la déesse de la nature s'appelait d'ailleurs « Maïa ». Des jeunes gens étaient chargés de couper et de transporter cet arbre que l'on enrubannait et que l'on plantait sur la place du village.
Mais d'autres occasions s'offraient pour planter un arbre : chaque évènement important d'un village ou d'une communauté était célébré par l'installation d'un arbre ici ou là. En l'honneur de jeunes mariés, lors de prise de fonction d'un élu local ou pour orner le faîte d'une maison dont on venait d'achever la charpente, tradition encre très présente aujourd'hui en Périgord et ailleurs.
Avant d'être dressé, l'arbre était copieusement décoré de rubans, symboles de purification, de drapeaux, plus ou moins importants, et de pancartes en rapport avec la célébration : « Honneur à notre maire ! », « A nos jeunes mariés ! », « A notre Saint Patron ! », etc.
La journée se poursuivait par des festivités plus ou moins somptueuses, selon les ressources dont on disposait, et les libations se poursuivaient tard dans la nuit. "