Je ne vous avais pas oublié mais les occupations n'ont pas manqué.
Maintenant que le travail dans le jardin s'est calmé et qu'il n'y a plus que la serre à aller voir, je prends un peu de temps pour vous faire partager notre vie.
Notre yucca nous a fait une magnifique hampe de fleurs.
La production du jardin a été très bénéfique et nous avons pu en faire profiter généreusement des amis. La réserve de conserves et de plats cuisinés est pleine, sans compter les confitures et les différents sirops. J'ai même essayé cette année le sirop de fleurs de rose, c'est très subtil. Nous ne manquerons pas de vous faire partager tout cela si vous passez nous voir.
J'ai attendu la mi-octobre pour récolter mes pommes de terre car les feuilles n'étaient pas fanées.
Jacques continue à travailler sur le projet maison et les panneaux solaires.
Comme vous le voyez Jacques à essayer de se mettre à l'ombre !!!
Comme je vous l'avais dit dans un précédent article : j'adopte le paillage au foin pour mon jardin, mais je commence dès l'automne.
Notre fournisseur nous a livré 6 rouleaux de foin :
Début novembre, j'en ai étalé 5.
Je viens de préparer un nouveau "carré" de jardin au foin, morceau qui n'a jamais été touché. Je vous montrerai au printemps, lors des plantations, l'état de la terre. Maintenant c'est aux vers de terre de travailler.
Maintenant un petit aperçu des plaisirs de l'automne.
Et pour les gourmands :
Ici, pour nous, l’été passe très vite. Nous avons eu quelques vacanciers de passage, Maël qui est resté avec nous pendant une semaine, puis ses parents et son frère pour le week-end du 15 août (grande fête communale durant plusieurs jours avec concours de pêche, brocante, exposants, animations, repas dansant et superbe feux d’artifice).
Pour Jacques, c’est une période très occupée avec le montage et le démontage de toutes les structures, et les aides multiples (repas, électricité, sécurité….). L’équipe de bénévoles du comité des fêtes est très motivée, tout le monde met la main à la pâte pour la réussite de cette grande fête. Nous avons découvert ici des personnes qui aiment faire la fête, se retrouver et qui savent prendre du temps pour se détendre.
Nolan,qui avait déjà réussi à caresser la poule rousse en avril, a pu leur donner des graines dans sa mains. Malgré une petite appréhension, il était ravi.
Si vous demandez à Maël ce qu'il a fait ici : "j'ai kerboluqué !!!"
Comprenez en autre, j'ai piqué des framboises et des mûres. Personnellement, je dirais qu'ici on vit avec un autre rythme, on vit avec la nature, on prend le temps (même si quelquefois le jardin n'attend pas !!!!).
Il a aussi accompagné son papy et s'est fait des copains.
Concernant mon expérience dans le jardin
Une fois que tout était mis dans le jardin, avec mon expérience de paillage avec du foin, il ne me restait plus qu’à lui faire quelques petites visites pour enlever les mauvaises herbes qui venaient très facilement.
Malgré les grosses chaleurs, je n'ai arrosé que quatre fois depuis début juillet dont deux fois avec du purin d'orties sachant que l'eau provient de la pluie. Le paillage permet de garder l'humidité. Tous les légumes sont en retard, mais ils arrivent. Nous avons depuis quelques temps des tomates dans la serre.
Notre récolte de pommes de terre s'annonce bien. Je voulais vous faire partager ma technique de récolte. On écarte le foin, on prend ce que l'on a besoin, les plus grosses, et on referme pour laisser les autres grossir. Un vrai plaisir.
Suivez ce lien pour le constater :
http://www.kerboluc.fr/transfert/Recolte-Kerboluc.avi
Les framboises sont elles aussi au rendez-vous, nous n'en avons jamais eu tant.
La réserve de confiture est bien garnie. Je connais des gourmands qui vont se régaler...
Un des derniers souvenirs de Saint Quentin, un yucca a mis 5 ans pour s'adapter à Kerboluc et nous offre enfin sa première fleur.
Je souhaitais vous faire un article avec des photos comparatifs (avant et maintenant) mais j'y renonce par manque de temps. Il vous suffira de rechercher dans votre mémoire ou dans les précédents articles.
En arrivant, juste derrière la boite aux lettres se trouve un magnifique hortensia qui nous a été donné par un couple d'amis, avec eux il était rose !!! Vous apercevez la première haie plantée en 2011, le long de la route.
La vie va tellement vite que je n'ai pas eu le temps de prendre le massifs de fleurs de l'entrée en photo lorsqu'il était le plus joli.
Voici tout de même un aperçu.
Au bout de la haie nord, un figuier semble accepter l'emplacement. Je ne compte pas le nombre de figuiers qu'on nous a donné.... Enfin un qui semble se plaire !!!
Ayant la même difficulté à prendre racine que le figuier, le mimosa. Je ne compte pas tous ceux qui sont passés par ici... Celui-ci vient de chez ma maman (les autres n'ont pas pris) et a maintenant un an.
Peut-être vous souvenez vous du jasmin que l'on m'avait offert pour mes 50 ans. Il est magnifiquement fleuri et embaume notre chambre. A l'automne, il sera planté à son emplacement définitif. sa pl
Maintenant je vous propose un tour rapide dans le jardin.
Les blettes et les épinards que notre petit-fils adore .... Je soupçonne une entente entre le petit-fils et les poules.... Car elles ont fait une virée dans le jardin et ont entamé les feuilles de blettes. Elles, elles adorent !!!!
Après la visite des poules dans le jardin, j'ai "inventé" un nouveau concept.
La clôture filet prévue pour délimiter l'espace des poules, sert maintenant à délimiter (et protéger) le jardin.
Quelques images de la serre
Remarquez le tuyau noire. C'est un tuyau poreux qui sert à l'arrosage que l'on met en route de temps en temps, qui fonctionne au solaire. L'arrosage s'arrête dès que le soleil est caché (nuage).
Notre maison (enfin, future maison), est déjà très accueillante.
Nous avons le plaisir d'avoir un nid d'hirondelle. Il semblerait qu'une hirondelle couve ...
Petit rappel : le début août est une bonne période pour voir des étoiles filantes (surtout vers le 11 et 12 août). N'oubliez pas de faire un voeu. Lorsque vous regardez de chez vous le ciel et toutes ses étoiles, pensez à toutes les personnes qui font la même chose. Personne (ou presque) ne peut nous priver de ce spectacle, et il est gratuit.
Samedi 9 juillet, nous avons eu notre deux centième oeufs. Et dans ce nombre, il faut en compter plus d'une quinzaine double.
Depuis qu'il n'y a plus de restriction pour les poules, elles ont accès à un espace plus grand, et même depuis samedi dernier à une liberté totale. Elles explorent le verger en long, en large et en travers, passant de longs moments sous les arbustes des haies. Elles semblent se régaler car elles ne finissent plus tous les jours ce que nous leur donnons.
Elles sont très gourmandes de tout ce qui est sucré. Elles ont pris l'habitude de manger les déchets de pommes donnés par Jacques en début d'après-midi.
Comme vous pouvez le voir dans cette vidéo http://www.kerboluc.fr/transfert/Cot-cot-01.mp4 , ce sont de bonnes coureuses.
Elles sont de moins en moins craintives, et viennent nous manger dans les mains.
Si nous devions donner des qualificatifs à nos poules, nous dirions que :
Enfin ce sont des "copines".
Jusqu'à présent, depuis que nous sommes ici, je faisais mon jardin avec une motobineuse. C'était pas mal, cela allait assez vite (enfin plus vite qu'à la bêche). Mais elle faisait du bruit, avait besoin de carburant, coupait les racines ce qui permettait à certaines mauvaises herbes de se multiplier. Et pour couronner le tout, j'étais obligée d'aller régulièrement voir mon ostéopathe ...
Cette année, j'ai commencé par lire le livre de Dominique SOLTNER, Jardin sans travail du sol édition.
http://www.soltner.fr/fiche_Guide-du-nouveau-jardinage-Sans-travail-du-sol_13_.html
http://www.prevention-des-dechets.fr/IMG/pdf_atelier_petits_semis.pdf
Pour plus d'information, je vous invite à aller sur les 2 liens mis à votre disposition. Pour faire rapide, cette méthode consiste à pailler le sol à l'automne (moi, je n'ai commencé qu'au printemps) et de laisser nos amis les vers de terre travailler le sol tant que nous sommes bien au chaud ...
Donc cette année, c'est une expérience, mais il faudra que nous la renouvelions dès l'automne prochain. En attendant, tout ce petit monde sous terrain a déjà bien travaillé.
Les quelques "mauvaises" herbes qui apparaissent s'enlèvent facilement, le jardin a fier allure et moi moins fatiguée.
Je vous invite aussi à lire le livre d'Annick Bertrand-Gillen "les affranchis jardiniers, un rêve d'autarcie" qui retrace l'expérience de ce couple vivant au plus proche de la nature. Dès que nous referons un séjour en Bretagne, nous irons visiter ce jardin "extraordinaire". Pour tous les bretons qui suivent notre vie, ainsi que tous les curieux, voici les coordonnées : les jardins du marais, Hoscas, 44410 Herbignac , ouvert au public de mai à octobre de 15h à 19h.
Je vous rassure, je ne m'ennuie pas, avec le printemps pluvieux que nous avons eu, l'herbe n'a pas cessé de pousser. Lorsque je suis de repos et que le temps me le permette, je m'équipe avec la débroussailleuse.
Sachant que la moyenne mensuelle de précipitation est d'environ 80 mm, voici ce que nous avons eu depuis le début de l'année.
A ce jour (11 mai 2016), nous en sommes déjà à 576 mm pour une moyenne annuelle de 996 mm.
Comme beaucoup de jardinier, nous attendons encore un peu pour installer nos plants dans le jardin.
Peut-être avez-vous entendu parler des saints de glace dont tous les jardiniers se méfient. Voici un petit rappel de qui ils sont.
Extrait d'un article paru dans le journal Sud-Ouest du 11 mai 2016
Avant d'enlever ses chaussettes et de sortir de son placard shorts et tops à bretelles pour y remiser pulls et doudounes, mais aussi de faire ses potées de géraniums, impatiens ou bégonias, de planter tomates, poivrons et melons au potager, ou de sortir sur son balcon ses plantes en pots les plus fragiles, mieux vaut rester prudent et attendre après les saint Mamert (11 mai), Pancrace (12 mai), Servais (13 mai) et Urbain (25 mai). Le risque de gel est en effet toujours possible jusqu'au début du mois de juin.
Pour entrer dans la légende des saints de glace, il faut remonter à 500 après Jésus-Christ, où l'on trouve les premières traces des croyances liées aux saints Mamert, Pancrace, Servais et Urbain, à l'origine de nombreux dictons. Le 11 mai, saint Mamert introduisait les trois jours des Rogations qui précédaient immédiatement le jeudi de l'Ascension. Lors de ces fêtes religieuses, les paysans se retrouvaient et récitaient, au cours de processions paroissiales, des prières pour protéger les cultures et les plantations et mettre fin aux calamités naturelles.
Sans être vraiment exaucés : le temps se dégradait souvent à la même période, la baisse des températures pouvant aller jusqu'au gel, fatal pour les futures récoltes. Pour les paysans, le patronage des saints qui avaient la réputation d'apporter le froid et la gelée, signait l'ultime sursaut de l'hiver.
Mais vous aurez beau scruter votre calendrier, vous ne dénicherez aucun saint Mamert, Pancrace, Servais ou Urbain... Et c'est normal. En 1960, l'Église catholique a décidé de "remplacer" les saints associés aux inquiétudes agricoles par d'autres saints et saintes qui n'auraient aucun lien avec ces croyances populaires, réminiscences de paganisme ancestraux. Voilà pourquoi, dans le calendrier actuel, le 11 mai, on fête les Estelle au lieu des Mamert, le 13 mai, les Achille au lieu des Pancrace, le 14 mai, les Rolande au lieu des Servais et le 25 mai, les Sophie au lieu des Urbain.
Lors de l'apparition de la croyance des saints de glace, une mini-vague de froid printanier apparaissait une année sur deux, au cours du mois de mai, au nord de la Méditerranée où l'on observait alors une chute des températures nocturnes et matinales.
Certains avancent une explication astrophysique et scientifique au phénomène de la quinzaine des saints de glace. Chaque année, à la mi-mai, l'orbite de la Terre arriverait dans une zone de l'espace où les poussières stellaires, plus importantes, feraient obstacle aux rayons du soleil et provoqueraient une baisse significative des températures. Une explication infirmée par le fait que les astronomes ne détectent aucun nuage de poussières de ce type sur la trajectoire de la Terre, même avec des instruments très sensibles comme les miroirs de télescopes spatiaux et les instruments de la Station spatiale internationale.
En réalité, sous nos latitudes moyennes de l'hémisphère Nord où le courant de l'Atlantique Nord et les déplacements de l'anticyclone des Açores provoquent de fortes turbulences, le mois de mai correspond à une période où, si l'hiver est fini, le passage de fronts froids, amenant de l'air du nord, se produit encore de temps à autre. En l'absence de vent, en cas de ciel dégagé, il est normal d'avoir une baisse importante des températures, surtout la nuit, accompagnée parfois de gelées tardives, même si la tendance est à la hausse. Les archives de Météo-France montrent que les températures sont contrastées sur ces périodes, avec des possibilités de gel même en juin."
En attendant, ici les plants attendent bien tranquillement dans la serre.
Maël a commencé par donner un coup de main à son papy qui rempotait ses plants de tomates, de potimarrons, de pâtissons, de blettes.... Maël s'est chargé de faire toutes les étiquettes et à préparer un plant de lupin pour sa maman.
Il était ensuite plus avec moi, dans le jardin.
J'avais prévu de déplacer des petits arbustes pour les remettre sur un côté du jardin. J'avais de l'aide pour faire les trous.
Après les plantations, il fallait penser à l'arrosage ...
Petite explication sur la dernière photo : Maël a essayé de muscler son petit doigt gauche en tirant la remorque avec, ensuite (sur la photo) c'était le tour de sa jambe gauche...
Il n'y a que lui pour avoir de telles idées !!!
démonstration pour déplacer une remorque à la façon Maël
Rassurez vous, il avait aussi des pauses.
Nous avons profité du beau temps de mardi pour remettre la bâche sur la serre.
Les petits bras de notre grand costo étaient les bienvenus...
Durant tous ces jours, nous avons pu constater qu'il avait bien grandi et qu'il appréciait de plus en plus le travail de la terre, lui qui ne voulait jamais se salir il y a quelques années...
Il a aussi bien profité du vélo et a commencé à aménager une piste de cross...
Mais les vacances ne sont pas finies ....
En évacuant des cailloux du jardin, Maël fut très inspiré. Voici un extrait de son imagination débordante.
A Guingamp,
ils sont pas du tout fringants
tellement qu’il mettent des gants
et leurs mains rentrent même pas dedans !
Mais pour les serpents,
ils sont très méfiants,
et pour faire peur aux serpents,
ils utilisent leurs dents
ou ils crient : PAN !!!
A chalon,
ils aiment les bonbons
et ils dansent en rond
sur les ponts de chalon
comme à Avignon
Ils se tapent souvent le front.
A saint Priest, ils ont de gros nez.
Ils font des gros pets
et quand ils sont prêts,
ils partent à calais
et ils arrivent tout frais.
Au deschaux,
ils sont trop beaux.
Ils disent pas de gros mots
et ils mangent pas pour de faux
et puis c’est des rigolos,
ils racontent des blagues de toto,
ils vont faire un tour à électro-dépôt
et HOP ils se jettent sur le frigo.
Ils se lèvent très tôt
ce sont de drôles de zozo
et ils sont très costo.